Dans le Bruxelles des années 50, j'ai travaillé dans une boîte comme pianiste. J'ai été spectateur d'une certaine vie de noctambules, truands, drogués, prostituées qui fréquentaient le Grenier.
Quatrième de couverture : J'ai lu les contes de Georges Moustaki comme un pied de nez à l'inacceptable. Hassan, le troubadour à cheval, ne nous parle que d'amour. Abraham, devenu Obrahim, brouille les cartes. Le mur, érigé pour séparer deux communautés, finit par les réunir. Et l'absurdité des guerres fratricides est illustrée par ce magnifique gouverneur que la paix rend malade et qui entraîne volontairement son peuple dans une guerre civile ! Robert Solé
Présentation de l'éditeur : Dans les premières années de sa carrière, Georges Moustaki fait la connaissance de Siegfried Meir, qui chante sous le pseudonyme de Jean Siegfried. Ils ont le même âge, ils se ressemblent. Il faudra des années que Siegfried confie à son ami ses souvenirs tragiques. Juif, d'origine roumaine, il a connu la déportation où toute sa famille a péri. Georges Moustaki, dont l'enfance à Alexandrie a été marquée par une profonde tolérance entre les diverses communautés, a consigné le récit de Siegfried.
C'est l'histoire d'un tout jeune homme qui a trouvé un engagement comme pianiste dans un petit bar du vieux Bruxelles, au lendemain de la guerre. Il aime la vie et elle le lui rend bien. Les hommes le trouvent sympathiques, les femmes ont envie de le protéger, jusqu'au jour où une série d'événements étranges, une mort suspecte, une disparition et un incendie le font soupçonner par la police.
